A dire vrai, la vie de Myung Dae n’a rien d’un roman à vous tenir en haleine, en fait ça serait même plutôt le contraire. Né au sein d’une famille moyenne, une mère coiffeuse et un père employé d’une agence de tourisme, la seule chose qui rendait sa naissance un tantinet exceptionnelle est le fait qu’il ne naquit pas seul mais avec un petit jumeau. Grandissant ensemble, les deux enfants se lièrent d’une étroite amitié, faisant tout ensemble sans que rien ne puisse les séparer. Myung Dae était le plus réservé des deux quant à son frère, Il Hoon, il était plutôt du genre complètement extraverti, à les entraîner dans les plus grandes idioties. Lorsque les deux enfants eurent 12 ans, les parents décidèrent de déménager à Daesan au grand dam de leurs deux enfants. Daesan c’était la mort de leur enfance, de leur activité, de leur cercle social… Enfin c’était ce qu’ils croyaient car en arrivant dans leur nouvelle demeure, ils se rendirent compte qu’ils arrivaient dans une ville en pleine expansion économique. Les deux enfants réussirent à s’intégrer grâce aux charmes de Il Hoon qui devint clairement l’un des plus populaires de leur établissement scolaire, éclipsant un peu son frère (à peine) aîné sans pour autant jamais le laisser de côté. Myung était le fils studieux quand Hoon était celui qui était doué en sports. Leurs chemins se séparèrent à l’université où Myung décida de faire une école de médecine alors de Hoon en fit une de mannequinat et d’arts de la scène. Là-bas, les stages le menèrent au centre de rééducation de Daesan, bâtiment qui changerait définitivement la façon de Myung de voir les choses. En effet, le jeune homme eu l’occasion d’apprendre des patients, de les voir évoluer et se remettre mais à vrai dire, sa plus grande expérience au sein de ce bâtiment, fut l’amour, le coup de foudre même, en la personne de Seo Dong Hwan. Bien sûr, DongHwan n’était pas là en tant que bénévole, encore moins en tant que patient, il était là en tant que volontaire, une histoire de travaux d’intérêt généraux qui l’avaient forcé à se retrouvé au milieu de tout ce qu’il ne serait jamais… Et sa personnalité tout feu tout flamme séduit (aussi bizarre que ça puisse paraître) profondément le jeune homme. Seulement, son volontariat n’allait pas durer des lustres et MyungDae s’inquiétait de voir arriver le jour où DongHwan s’en irait sans même lui jeter un regard… Aujourd’hui, il s’inquiète de ne plus voir l’homme de sa vie se pointer au centre sans savoir que celui-ci va bientôt y revenir… Pas dans le meilleur des états cependant.

Myung est une personne très douce, très tranquille, il n’élève presque jamais la voix, préférant parler tranquillement que de s’insurger et de partir en vrille. Il a toujours été une personne sage. Il ne sort pas du lot, préfère observer et réfléchir avant d’agir, quelqu’un de très comme il faut en soit. Tendre, le jeune homme porte une attention particulière pour chaque personne. Il a cette façon de faire qui vous rend spécial, qui vous rassure. Très romantique également, il est du genre guimauve, ce qui lui vaut d’être la proie de plus d’une moquerie hélas mais il ne s’en formalise pas, bourré de rêves et d’idées folles sur l’amour. Malgré sa grande intelligence théorique, MyungDae n’est qu’un nigaud lorsqu’il s’agit de mettre en pratique ses connaissances pour vivre tout simplement. Un peu maladroit et très vite embarrassé, on peut dire qu’il a passé un bon moment de sa vie à étudier ce qu’il aurait dû vivre. De ce fait, il garde en lui quelques envies et fantasmes complètement fous et hors des normes, admirant ainsi toute personne qui vit et se donne à fond. On peut également dire du jeune coréen qu’il est trop peureux. Malgré ses désirs d’échapper à l’ennui de sa vie, le jeune homme aime autant se dissimuler ses propres envies que de les affronter.
Passionné par le contact humain et les langues, Myung parle le coréen, le chinois, l’anglais et le japonais, il aime manger des pâtisseries et partage toutes celles qu’il amène au centre.
Peu endurant, il n’aime pas du tout le sport et n’en fait que lorsqu’il n’a pas le choix. Il a horreur de l’hypocrisie qui est d’ailleurs une des seules raison qui peut le forcer à s’emporter.