Je suis né à Busan y'a de ça 19 ans. Et franchement, j'aurai préféré vivre ailleurs quand dans le taudis dans lequel j'ai grandis. Y'a beaucoup de gens qui disent qu'on choisis ni ses parents ni l'endroit ou on nait. Ouai bah merci le philosophe, je n'en étais rendu compte. Mon père était un sale con qui passait son temps à nous taper dessus moi et mes frères. Parce que "môssieur" avait un boulot de merde dans une usine et parce que madame n'était plus assez fraîche pour le contenter.

Du coup, c'est facile hein, il s'enfilait quelques verres et se vengeait sur les personnes les plus vulnérables. Moi j'étais le plus jeune, et mes deux frères aînés n'étaient malheureusement pas toujours là pour me protéger. J'leur en veux pas, ils voulaient être épargné eux aussi, et ça j'peux le comprendre. Ma mère usait souvent de stratagèmes plus ou moins efficaces pour cacher nos bleus, nos écorchures, nos fractures. A l'école, personne n'avait vue la débâcle dans laquelle on était. Et moi, j'avais peur de parler. J'avais peur d'avouer que notre père nous enfermaient dans une pièce sombre, nous frappaient avec sa ceinture. J'avais espéré que quelqu'un remarque tout ça tout seul.

Mais rien. Alors ça continua encore et encore. Et puis un jour, il y eut le geste de trop. J'avais renversé du thé sur l'ordinateur de mon père. Il m'attrapa violemment le bras et m'envoya contre un mur à travers la pièce. Et puis plus rien, le trou noir. Je me réveillais quelques jours plus tard à l'hôpital. Mes frères étaient là, accompagné d'un mec bedonnant à lunette que je ne connaissais pas. Ma mère avait paniqué lorsque mon père m'avait assommé, et avait appelé les secours. En m'examinant, ils avaient vue les traces de fractures et de coups. Alors l'hôpital avait fait venir un assistant sociale qui fit examiner mes frères.

Après ça, on retira immédiatement notre garde à nos parents et on nous envoya dans des familles d'accueil. C'était la merde, j'avais été séparé de mes frères. Et puis mon caractère commença à changer. De p'tit gamin malingre et taciturne, je passais au petit diable. Après des années d'humiliation, toute ma haine ressortit, faisant de moi un garçon violent, mauvais et imbuvable. A l'école, je me battais souvent, pour montrer à tout le monde que je ne me laisserai plus jamais faire. Mes camarades me craignaient et c'était très bien ainsi. Mes parents adoptifs ne supportèrent bientôt plus et on m'envoya ainsi dans plusieurs familles d'accueil différentes. Devenu une vrai boule d'énergie, on m'encouragea à faire du sport pour essayer de canaliser toute cette violence.

Les arts martiaux m'aidèrent beaucoup. Finalement, je reçus une bourse en sport quelques années plus tard. Et je quittais Busan pour Daesan. J'avais dû pas mal travailler pour la décrocher! Mais j'étais content, j'avais pu quitter cette ville de malheur pour tout reprendre à zéro ici. Je ne vois plus tellement mes frères, mais on s'appelle parfois.

♂ : L'amour le vrai, celui qui lui ferait abandonner sa vie de débauche.
♂: Des amants ou des ex-amants: Juste histoire de s'amuser un peu.
♂/♀ : Des amis: Parce que les potos, c'est important.
♂/♀ : Des ennemis: Vous et moi, c'est pas la bonne entente...
♂/♀ : Des liens complexes: Parce que tout n'est pas blanc ou noir.
♂/♀ : Ce que vous voulez ^^

Beom Soo Hee
Mon ulcère s'appelle Soo Hee
Je connais cette fille depuis pas mal de temps. En fait, j'étais ami avec sa soeur quand j'habitai encore à Busan et c'est tout naturellement que j'ai connue Soo Hee. L'image que j'avais d'elle quand j'étais gosse c'était celle d'une grande soeur idéale. Sincèrement, j'aurai bien voulu avoir une grande soeur pareil. Parfaite en tout point, gentille, toujours propre sur elle, bien coiffé, petits souliers vernis, bref, la fille parfaite. Le temps nous a séparé mais je l'ai revue il n'y a pas longtemps. Et...elle m'a dit qu'elle en avait assez de cette image de petite fille parfaite. Elle voulait du changement, être un peu comme moi. Bah...c'est bien la première fois qu'on me disait vouloir me ressembler! Il n'empêche que maintenant je n'arrête pas de m'inquiéter pour elle. J'ai peur qu'elle se retrouve dans la merde à jouer les vilaines filles! Surtout que j'avais bien l'intention d'assurer ses arrières en cas de problème.

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Cum autem commodis intervallata temporibus convivia longa et noxia coeperint apparari vel distributio sollemnium sportularum, anxia deliberatione tractatur an exceptis his quibus vicissitudo debetur, peregrinum invitari conveniet, et si digesto plene consilio id placuerit fieri, is adhibetur qui pro domibus excubat aurigarum aut artem tesserariam profitetur aut secretiora quaedam se nosse confingit.

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Cheong Il Nam
You're my treasure
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Wu Xiao Ming
Comme chien et loup
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