CE QUE NOUS VIVONS FAIT DE NOUS CE QUE NOUS SOMMES ||

Je ne sais pas si ma vie vaut la peine d’être raconté. En réalité, je trouve qu’elle est plutôt banale. Pour bien commencer, je suis le dernier enfant d’une fratrie de cinq. Trois garçons et deux filles. Autant dire qu’entre les quatre premiers c’était un peu la guerre pour savoir qui allait gagner et être le plus. Quel dommage pour mes soeurs, je suis né garçon. Mais ça ne les a pas empêcher de me faire jouer à la poupée quand j’étais encore trop innocent et petit pour m’en rendre compte.
J’ai grandit sur l’île de Jeju avec ma famille. C’est à dire mes quatre frères et soeurs ainsi que mes deux parents dans cette grande maison. On s’est beaucoup amusé avec cette dernière d’ailleurs, à faire croire aux autres qu’elle était hanté et que des esprits vivaient avec nous. Y a vraiment des gens pour croire ça ? Enfin je dis ça, j’y croyais quand j’étais petit, tellement que si j’avais envie d’aller au toilette en pleine nuit je m’armais d’une raquette pour traverser les couloirs. Et non je ne suis pas peureux, je ne prend pas de risque, c’est tout. autant dire, que ça a toujours été le bordel. Mes frères étaient des cancres, mes soeurs des grosses pipelettes qui m’ont refilé ça. Mais on était heureux, dans une famille c’est tout ce qui compte.
Le seul truc qui ne me plaisait pas vraiment, c’est qu’on vivait un peu trop éloigné des gens. Dans la campagne profonde si ça peu illustrer. Un bus toutes les heures, des arbres partout… Non vraiment, manquait plus qu’un cimetière en face de la maison et c’était parfait… Ah l’ironie. Ais-je dis que j’étais quelqu’un de très ironique ? Bah maintenant c’est fait. Mais tout ça pour dire, que j’ai aimé grandir, avec toute cette meute. Bon, il faut peut-être que je parle de l’ombre qui se trouve sur le tableau un peu trop parfais de ma famille non ? A vrai dire, cette ombre était ma mère ou plutôt sa maladie. Ma pauvre mère avait le diabète. Au début je ne savais pas ce que c’était et on en parlais pas vraiment. Seulement, d’années en années la pauvre était de plus en plus bouffée par cette dernière. Si bien que nous étions bouffés à notre tour. On dit que la maladie change les gens et c’est bien vrai. Elle devenait facilement méchante, pour un rien, elle nous tuais presque. Bon c’est un grand mot, mais exagérer fait partit de mes plus grands défauts. Je crois que le pire, c’était de la voir aller à l’hôpital aussi souvent à cause de complication. Il faut l’avouer et même si personne n’en parlais, tout le monde le savait. Elle ne se soignait pas, du moins elle le faisait très mal. Dès le jour ou sa maladie était tombée, ses bras avaient fait de même. Elle ne voulait pas vivre avec. Même si nous le comprenions, aucun de nous n’aimait cette décision. Mon père, mes soeurs, mes frères et moi, on ne pouvait rien faire. Pourtant, notre famille gardait le sourire, cet air accueillant dès que quelqu’un venait nous voir. La seule à ne pas prendre de masque à toujours été ma grand-mère. D’après mon père, c’est parce qu’elle avait vécu en Italie durant des années. J’ai jamais compris le rapport. Je cherche encore. Elle n’a jamais gardée sa langue dans sa poche. Blâmant ma mère pour ses choix. En fait, même si je n’ai jamais rien dis, je n’en pensais pas moins. J’ai toujours été proche d’elle à cause de ça. Et puis, ne dit-on pas que les vieilles personnes sont pleines de sagesse ?

Pour rendre malgré tout ma mère fière, j’ai toujours travaillé de mon mieux à l’école. Bon je faisais l’idiot bien sur, mais je travaillais quand même. Même si parfois je me faisais quand même taper sur les doigts. Tentation comme on dit. Seulement, je me rappel d’une journée. J’étais malade. Enfin, pas réellement. J’avais onze ans et comme beaucoup d’enfant de mon âge, je mentais. Je n’avais pas envie d’aller à l’école et j’avais donc fait le malade imaginaire. Tout le monde faisait ça après tout, au moins une fois dans sa vie. Mes frères et soeurs étaient partit à l’école, mon père travaillait dans un chantier, les chiens de l’élevage étaient calme et ma mère dormait. je me rappel que je suis sortit du lit vers 14 heure. Que je suis allé manger. Il n’y avait jamais personne avant au moins 18 heure. Mon père bossait jusqu’à 20 heure et on mettait au moins une heure à rentrer de l’école avec le bus scolaire. J’étais donc seul, elle dormait toujours. A vrai dire, c’est quand ils sont rentrés que je suis allé la réveiller, inquiet. Seulement ça n’est jamais arrivé. Je me rappel encore de ma grande soeur me tenant dans ses bras alors que l’ambulance partait. Je dois avouer une chose. Je m’en doutais et c’est pour ça que je ne suis pas aller la voir de la journée. Seulement, je n’ai jamais rien dis. Pour une fois que je me taisais.
La perte de notre mère nous avait tous effondré. Mais nous étions malgré tout soulagé. Elle souffrait, maintenant elle était enfin reposé. Nous vivions avec la certitude qu’elle vivait sur nous. Je m’étais donc mis en tête que j’allais devenir médecin. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’est venu d’un seul coup, juste après sa disparition.

Mais il faut croire qu’elle ne veillait pas sur tout le monde. J’avais dix-sept ans lorsque le diagnostique est tombé. J’étais malade, à mon tour.

On en parlais pas non plus, je ne voulais pas. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter au final. Mais maintenant je pense que ça ira. Tellement que j’ai fini par quitter la maison. Enfin c’est ce que nous avons tous fait finalement. A vrai dire, mon père à eu du mal à me lâché, clamant haut et fort que j’étais son petit dernier et qu’il ne voulait pas que je sois seul. Par chance, grand-mère y avait ajouté son grain de sel et je devais donc partir pour Daesan la rejoindre et vivre avec elle pour pouvoir faire mes études en médecine. Qui aurait cru qu’elle allait me laisser dehors et dire à son tour que je devais me débrouiller et grandir tout seul ?

Finalement je ne sais pas ce qui est le pire. vivre avec une famille totalement dingue ou être malade ? Parfois, j’hésite.

COMMENT FAUT-IL ÊTRE DANS LA VIE ||

• Je fais du skate depuis mes onze ans, ça m’éclate même s’il m’arrive encore de tomber.
• J’ai un lapin nain qui s'appelle Skull. Il est blanc et je m’amuse souvent à le mettre sur ma tête.
• Mon père a un élevage de chien.
• Il pense toujours que je suis chez ma grand-mère.
• J’ai un tic de language. Je dis “woh” très facilement.
• J’adore traîner sur internet, mon téléphone ou sur les réseau sociaux.
• J’ai rencontré mon premier amour sur un MMO. C’est con hein ?
• Je rêve de devenir médecin.
• Quand j’étais plus jeune je piquais les soin du corps à ma soeur. Aujourd’hui j’en achète rien que pour moi.
• Je change souvent de couleur de cheveux. J’utilise des teintures qui durent deux-trois lavage. J’aime le changement quoi.
• J’ai toujours une connerie à dire ou à faire.
• Je ne sais pas masser.
• Je flippe comme une fille devant les films d’horreur. Pourtant j’insiste toujours pour en regarder.
• J’adore les pâtisseries pour leurs apparence.
• Ma grand-mère m’appelle Bambino.
• Je peux pas m’empêcher de faire le con.
• Je suis oncle depuis trois ans.
• Je ne sais pas me taire. Je suis pire qu’une fille quand je me met à parler.
• Seuls mes plus proches amis savent que je suis malade. Je vais pas le crier non plus.
• Je suis quelqu'un de très croyant, même si ça ne se voit pas.
• Je suis jaloux quand un ami à moi a quelqu'un dans sa vie.
• Je ne voudrais jamais d'enfant.
• Je ne me dis pas hétéro, homo ou même bi. J'aime juste être avec quelqu'un qui me plait.
• Je trouve les pommes d'adam vachement sexy quand même
• J'imagine toujours le pire.
• J'ai un petit job en tant que serveur. Histoire de gagner un peu de sousous.
• Il m'arrive d'être déprimé. Dans ses moment là, il faut que j'appel quelqu'un.
• J'ai essayé de m'imaginé très grand et très musclés, j'ai eu peur.