CARACTERE;Les femmes me détestent. Les hommes m'adulent.Une phrase qui me va plutôt bien, non ? Souvent les gens ne prennent pas la peine d'avoir un mal de crâne pour savoir comment me décrire, ils disent simplement cette phrase
" Les femmes la détestent. Les hommes l'adulent. " Je suis le parfait cliché de la petite fille riche, de la jeune héritière d'une belle fortune et qui aime l'argent, et ne vit que pour le luxe et l'argent et pleins d'autres petits vices de riche. Il y a du vrai et du faux, à vous de savoir ce qui est juste et faux. Ma vie repose sur des apparences, sur des on-dit et sur la jalousie des autres. J'ai un vilain défaut, celui d'être osbtinée, persévérante, déterminée et de ne jamais lâcher quand je veux quelque chose. Caprice ou non, quand je veux quelque chose ou quelqu'un, je finis toujours par avoir ce que je veux par mes propres moyens coûte que coûte. On peut dire que je suis une femme pleine de ressource, j'aime en jouer de mon charisme de mes charmes physiques ou intellectuels. Même si en apparence j'ai tout de la jeune femme riche, je ne suis pas quelqu'un à prendre la grosse tête ou bien c'est parce que je vais en jouer ou pour m'en moquer. Je suis quelqu'un d'assez humble malgré tout. J'ai beau soigner et entretenir mon apparence, je suis assez simple ou plutôt nature sans pour autant faire ma cradingue. J'ai le merveilleux défaut d'être horriblement attirée, comme un aimant, par l'argent. J'aime l'argent et j'aime les choses qui valent bonbon. C'est peut-être pour ça que j'ai choisi ce métier et je baigne tout à fait dans mon élément. Tous les vices, je les attire à moi et ils m'attirent à eux. Savez-vous combien de personnes se sont vus être trompés par les apparences, se sont fait avoir par l'illusion que les gens montrent, mais ils ne retiennent jamais les leçons et avouons-le c'est plus fort que nous, on est obligés de juger par les apparences parce que c'est confortable pour tout le monde et parce qu'on aime ça. Et j'aime tromper mon monde. Des secrets tout le monde en a, y compris moi, surtout moi... J'en ai pleins. Les secrets sont fait pour alimenter notre vie, notre routine qui s'est installée et qui nous ennuie terriblement. Je suis une droguée. Une droguée et une accro aux cocktails. Enfin, je ne me perçois pas comme ça mais pour mes parents et les médecins c'est autre chose. En y réfléchissant bien, j'ai beaucoup plus de défaut que de qualité à vous énumérez. Depuis mon plus jeune âge j'ai toujours eu un esprit de leader, de meneuse de groupe. Je sortais un peu du lot à vrai dire, souvent par mon caractère de cochon, mes extrêmes, mes actes de folies surtout quand je suis sous l'emprise de la drogue ou d'un peu trop d'alcool. Mais je me laisse facilement entraîner dans des plans foireux... Je suis une fille cool, les gens aiment bien les filles cool, non ? Je n'appartiens à personne, je ne suis l'oiseau en cage de personne et personne ne me dicte et ne me dictera jamais ce que je dois faire, je mène ma vie comme je l'entend et comme je veux. Mais je suis d'une possessivité et d'une jalousie maladive ou abusive -c'est un peu la même chose non ?- quand il s'agit des autres. Je suis débrouillarde, et je suis devenue autonome et indépendante très jeune. C'est rare quand je demande l'aide de quelqu'un, je n'aime pas ça, ça blesse mon propre ego et ma propre fierté. Je suis quelqu'un qui déteste se faire marcher sur les pieds. Je suis le genre de personne que les gens aiment bien, surtout pour sortir faire la fête, s'amuser, parler et raconter des conneries. Je réussis assez bien à être sociable et une bonne personne dans la société mais même si j'ai beau être bien et pas mal entouré, j'aime ces soirées que je passe en tête à tête avec ma bouteille de vin et le transat sur mon balcon ou bien devant la cheminée quand la saison hivernale arrive. Paradoxale... Contradictoire ? Solitaire et à la fois sociable, facile à vivre. Parano sur les bords à cause de ma dépendance aux drogues. Vous voulez savoir un truc inavouable sur moi ? A vingt-quatre ans je suis une fan de ces groupes de kpop, mais je ne l'avouerais jamais et je me garde de ne rien dire parce que pour moi c'est des trucs de petites adolescentes en chaleur et j'ai passé l'âge de tout ça. J'aime les jeunes garçons, ça m'a valu le surnom d'être une pedonoona, qu'est-ce que vous voulez je ne fais rien de mal d'aimer des garçons plus jeune que moi. Par contre ce n'est pas la peine de m'adresser la parole le matin avant que je n'ai bu au moins six tasses de café bien serré, parce que je ne suis bonne qu'à être une râleuse irritable et grognon sur les bords. Mais je fais tout depuis que j'ai eu l'âge de comprendre un peu la vie et son fonctionnement d'être une personne respectable, aimée des autres mais ce n'est qu'une illusion, les apparences .. Méfiez-vous en.
Je donne toujours une attitude lasse et rempli de flemme, le genre de gestuel des riches ..
Dans le fond retenez juste qu'il faut que vous regardiez et que vous creusiez plus profond qu'en surface et ne pas se limiter aux apparences. Vous n'avez pas besoin de tout savoir sur mes petites habitudes, sur mon caractère de long en large, réfléchissez-y .. Si jamais je vous disiez tout, tout de suite ce ne serait plus drôle, non .. vous ne croyez pas ? Alors maintenant c'est à vous de creuser si vous voulez en savoir plus sur moi et si vous voulez connaître plus de mon caractère.
HISTOIRE;" La vie est un jeu "Tapez sur Google "Moon Soori" et vous connaîtrez tout de ma vie ou enfin presque. Je suis née et j'ai vécu toute ma vie à Busan et là-haut je suis connue pour la plupart des habitants, qu'ils soient jeunes ou plus âgés et mes parents ont été les derniers à découvrir le jeu pour lequel j'ai pris goût. Ils ont été les derniers à avoir compris la tricherie, voilà comment je me suis retrouvée à emménagé ici, à Daesan. Pour démarrer une nouvelle vie, un nouveau jeu.
Tout a commencé par l'illusion de la famille parfaite. Les clichés en fait, un belle femme qui rencontre le mari parfait, parfaitement riche, et qui donne naissance à leur unique fille, qui elle aussi se devra d'être parfaite forcément si on suit la logique des choses. Enfin, en apparence quoi. Quoique l'argent y était, j'ai été élevé dans le politiquement correct et les bonnes manières, le parfaitement parfait si vous voulez. C'est de là que je tiens cette apparence si soigné, si élégante et ce perfectionnisme, mais passons. Très vite j'ai commencé à grandir, surtout à grandir trop vite surtout pour mes parents qui voulaient surtout que je reste leur petite fille mignonne et obéissante. Et c'est là que j'ai commencé un peu à comprendre la vie, le sens de la vie et toutes ces conneries vous voyez ? Le fonctionnement de la vie et la place que chacun se doit d'avoir pour jouer un rôle dans ce monde. Mes parents ont toujours vécu pour l'argent, tiens ça me rappelle quelqu'un ça ..., travailler pour avoir toujours plus d'argent pour pouvoir s'offrir de belles choses bien couteuses et parfois bien inutile mais aussi pour me couvrir de cadeau comme si ça suffisait dans les liens d'une famille. Je n'ai jamais reçu l'amour ni même l'attention nécessaire que j'aurai du avoir ou que j'aurai voulu, de mes parents. Mais ce n'est pas grave puisque j'étais la fille aimée de tous les garçons, jalousée des filles déjà à cet âge, jalousie, mensonges, compétition, coups dans le dos. Ça commence de plus en plus tôt maintenant. C'est pour ça que très vite et très jeune j'ai été débrouillarde, je suis devenue indépendante, dictant déjà moi-même ma vie comme je le voulais. C'était sans compter que le politiquement correct s'est effondré à moitié. Mes parents ont perdu leur boulot, ils ont amassé une énorme fortune mais ils ont tout de même perdu leur boulot. Disputes, violence, mensonges -encore-, trahisons, la famille parfaite s'effondre petit à petit mais les apparences restent les mêmes, ça, ça s'appelle la fierté d'une famille riche. Mais moi je n'y ai jamais pris. Ça a été mon premier jeu dans la vie.
La vie est pleine de secret, la vie n'est qu'un jeu après tout, vous n'êtes pas d'accord avec moi ? J'ai préféré être celle qui avait les cartes en main et qui décidait du jeu, que celle qui ne faisait que subir et être la marionnette de quelqu'un d'autre. J'ai toujours été une meneuse, l'âme d'une leader, les gens me suivaient parce que j'avais le charisme et le charme nécessaire, mais paradoxalement je me laissais bien souvent facilement entraîner dans des plans foireux. Élève modèle le jour, jeune fille en pleine décadence, en pleine chute libre. Mais je contrôle les choses, parce que j'aime tout contrôler. On avait beau avoir assez d'argent, je n'avais pas envie de me reposer assise bien sagement sur les genoux de mon père et attendre lentement que la fortune disparaisse. J'ai toujours voulu me débrouiller par mes propres moyens, simple question d'auto-satisfaction. C'est comme ça que j'ai commencé, le jeu de ma propre vie.
Pourquoi ne pas tirer profit d'un physique aussi avantageux et d'un visage qui plaît aux hommes. Je me suis vite fait un nom dans le monde la photo un peu dénudée, rien de grave. Pour moi rien n'est grave sachez-le. Mais un jour tout se sait, mais si seulement il n'y avait eu que ça. Les photos ont vite eu fait le tour d'internet, et ont vite fait de tourner dans mon lycée. Les garçons en Corée à cet âge-là n'ont que deux préoccupations, passer leur temps à jouer à des jeux sans penser à dormir et penser qu'ils sont des hommes à regarder des vidéos pornos ou des photos de femme sexy, et sayez ils pensent tout connaître. A cet époque j'avais une relation, rien de bien sérieux quoique je ne savais pas vraiment à ce moment-là. Il s'est joué de moi et je n'aime pas ça. Je l'ai détruit, lui et sa vie, rien qu'avec des mots qui ont fait une histoire. Ça a été mon troisième jeu. Ne jamais me prendre en traître et me donner un coup de couteau dans le dos.
J'aime profiter, jouer, fêter, être ivre, me sentir vivre, libre, vous voyez de quoi je parle ? Une vie faite d'alcool, d'insouciance et d'amour optionnellement. Ho Bar, Noraebang, et autres endroits où on se retrouve autour de bouteille de soju et autres boissons. Les boites de nuits n'arrivent pas bien loin et puis c'est là que j'ai découvert des antidotes magique, les drogues. J'y ai goûté, ça m'a plu, je n'ai plus jamais arrêté. Je commençais à devenir une belle jeune femme, la vingtaine, les hommes commençaient à me remarquer un peu plus, à me tourner un peu plus, je commençais à me faire des ennemies plus facilement sans le savoir. Après tout je reste quelqu'un de très sympa, une gentille fille comme dirait mes parents ou de vieilles personnes. Mais les filles il suffit que vous attiriez un peu trop l'attention de tous les hommes et que vous ayez un assez beau physique et vous ne récoltez que de la jalousie au final. Alcool, drogue, sexe, vivre la nuit, décadence, régression. Je me suis retrouvée bien vite en prison.. N'ayez crainte quand je parle prison, il ne s'agit que de simple petite garde à vue, la cause ? Je n'ai jamais bien compris ce qu'on m'avait reproché. Ce n'est pas grave après tout.
C'est peut-être à ce moment là que les choses se sont accélérés, que tout est allé très vite peut-être. La réputation, quand on vient d'une famille riche, que l'on a été élevé parfaitement bien et que la famille a une certaine réputation, ce genre de chose n'est vraiment pas très bon. La réputation en prend un coup, un sacré coup. Mes parents n'avaient jamais rien découvert, n'avait jamais rien compris de tout ce que je pouvais faire de ma vie jusque là. Ils sont tombés des nues, ma mère a failli en mourir et je n'exagère même pas les choses. Après tout, pour eux je n'étais encore que leur petite fille de dix ans et pas celle que je suis maintenant, une jeune femme de vingt et un ans. C'est comme ça qu'il a été décidé de partir, enfin je suis partie. Busan me plaisait bien, j'y étais née, j'y avais grandi je n'étais jamais allée nul part ailleurs que Busan. Et j'ai décidé de m'installer ici, à Daesan avec mon accent et mon diplôme bientôt dans la poche de Management dans le luxe. Un métier pour moi, n'est-ce pas ?
Je ne connais personne ici, je ne connais presque rien de Daesan. Personne ne comprend mon accent, ou font exprès de ne pas comprendre. Je suis la femme que les autres aimeraient être, parfaitement bien habillée, classe, élégante, sexy. Celle qui est indépendante et n'appartient à personne, qui a son avenir tout tracé et de l'or dans les poches. Mais la vie cache beaucoup de choses, et la femme élégante et admirée, regardée par les hommes cache de la drogue, les moments de parano, les cocktails qu'elle aime tellement boire d'un air lasse, et flemmarde. Les soirées et les journées remplis de solitude et sans aucune affection, dans son appartement. Mais ici personne ne la connaît, personne ne sait qui elle est. Personne ne saura non plus que je voue une fanitude auprès des groupes masculins kpop alors que j'ai vingt quatre ans et que je vais à des concerts, et que tout ça est tellement ridicule que ça me donne l'impression d'être une des ces adolescentes en chaleur alors que je n'en suis pas une. Ce n'est pas de mon âge tout ça. Mais que voulez-vous, ce n'est pas de ma faute si les jeunes me font palir d'intérêt pour eux.