«
l'homme n'a d'humain que la parole. »
Peut se montrer affectueux quand il le veut. Se montre aimable avec les personnes âgés et les personnes du monde aisé. Peut être souriant et amusant, mais le montre peu souvent. Est attentif, brillant et plutôt intelligent. Est très compétitif et ambitieux. Est courageux et extrêmement curieux. Est décontracté et sûr de lui, en plus d'être narcissique et sans gêne. Est doux avec les personnes qu'il aime. Est énergique et sportif. A l'esprit leader et déteste le travail en équipe ; il veut tout faire de lui-même. Est mature, organisé et performant. A un sens de la mode bien à lui, mais qui plaît beaucoup. Est protecteur, rassurant et franc. Se montre facilement agressif et humiliant avec ses collègues. Il est souvent de mauvais poil. Est autoritaire et calculateur. Est dominateur et entêté. Est froid et sans tact. Est jaloux et possessif. Est gourmand. Est un vrai cordon bleu. Est orgueilleux et légèrement macho. Est rancunier. A un léger côté pervers.
«
Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage »
Je suis allergique aux fraises, le premier ou la première qui essaie de m'en faire manger, je lui pète les dents. j'ai quand même faillit crever à cause de cette connerie quand j'étais gosse, alors plus jamais ; je dis bien, PLUS JAMAIS je ne m'approcherais des fraises.
J'ai tendance à réagir brutalement. Genre, je frappe très vite, quoi. On me soule et c'est bon, mon poing part tout seul. En fait, c'est mon père qui m'a appris à agir de la sorte ; il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds sur cette Terre, sinon, on est fichu.
Je suis un maniaque de la propreté physique et même si cela peut paraître étrange, je m'en fiche. Je me douche au moins deux fois par jour, je me brosse les dents dès que je mange quelque chose, je mets une tonne de parfum, du déodorant et évidemment, je change des vêtements tous les jours obligatoirement.
Je suis un gros dépensier. J'adore faire les magasins et acheter des choses inutiles à mes proches. En fait, je n'ai jamais été dans le besoin et je crois bien que je ne sais pas vraiment ce que veut dire le mot «
pauvre » ou «
dans le besoin ». C'est un peu un tic, une manière, quelque chose que je suis obligée de faire. Dès que je fais les magasins, tu peux être sûr que j'en ressors les bras chargés ... sauf si c'était vraiment moche.
Je ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Dès que quelqu'un fume dans les parages, je suis obligé de faire des grimaces et de m'éloigner le plus possible. C'est juste que ... bah ça pue, quoi.
Du genre «
je te méprise » tu ne peux pas trouver mieux que moi. J'ai déjà téléphoné en plein cours avec les pieds sur sa table, la casquette de rappeur sur la tête et le sourire hypocrite au bout des lèvres. Ou bien, j'ai également déjà regardé une prof de haut en bas avant de la traiter de «
laideron » et de «
grosse vache mutante ». Je ne fais pas dans la poésie moi. Tout ce qui sort d'entre mes lèvres lorsque je suis énervé ne sont que des mots infâmes que je ne pense pas réellement … ou presque.
Je fais beaucoup de sport. Natation, basketball, musculation ; un peu de tout histoire de rester en forme. Tout comme je lis de temps en temps pour entretenir ma culture. Ouais, ça fait très fifils à papa, tout ça. Mais je m'en fous du regard des autres, alors fais-toi plaise avant que je ne vienne te fracasser les dents.
«
La possession est une amitié entre l'homme et les choses. »
→ A quoi ressemble un nouveau né ? A une patate. A quoi ressemble sa mère après l'avoir mis au monde ? A une patate essoufflée. C'est ce que l'on peut se dire. Généralement, les gens pensent qu'un accouchement, c'est superbe. Mais qui a-t-il de beau dans le fait de voir du sang partout, de couper le seul lien physique entre la mère et son enfant, de détailler un bambin sans cheveux, pleins de sang et ressemblant à un
Gollum sans dents ? Rien. Il n'y a rien de beau, si ce n'est le fait d'avoir donné naissance. Alors, quand Kwon Tae Jun regarda son fils pour la première fois, il le trouva bizarrement magnifique, avec sa touffe de cheveux brunes. Il avait toujours un regard sérieux et un air dépressif, mais ce jour-là, il sourit de bon coeur.
«
C'est un garçon. » Annonça une voix féminine dans la chambre 201 à l'hôpital de Daesan, un vingt avril.
Elle tendit le nouveau né vers la jeune femme qui avait terriblement souffert pendant plus de quinze heures pour mettre au monde son seul fils, deuxième enfant de la famille Kwon. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, ses larmes coulaient doucement le long de son visage rayonnant. Les nouveaux parents savaient déjà comment ils allaient l'appeler. C'est Tae Jun qui avait choisi le nom de l'enfant, car il ne voulait pas de prénom hors du commun pour son fils. C'est ainsi que Hae Ji entendit son prénom pour la première fois sans vraiment s'en rendre compte. Sa mère et lui restèrent une semaine à l'hôpital car elle montrait quelques faiblesses. La jeune femme n'arrivait pas à se lever et avait encore de temps à autre mal au ventre, mais rien de très grave, évidemment. Lorsqu'ils rentrèrent dans leur grande maison au nord de Daesan, une fillette de trois ans se tenait debout devant la porte, vêtue d'une simple robe rose à froufrou tandis qu'elle jouait avec ses couettes blondes.
«
Jun Hee, tu devrais être couchée depuis une heure. » Fit remarquer son père en passant devant la jeune enfant comme si elle n'avait rien à faire là.
«
Mais je voulais voir Jae Ji papa ! Il est si petit ! » Répondit la fillette en triturant le bas de sa robe.
Son père se tourna vers elle, le regard dur.
«
Jun Hee, ne me force pas à te punir. »
Sans essayer de marchander un peu plus, l'enfant s'enfuit en courant, les larmes aux yeux. Comme vous pouvez le comprendre, le jeune Kwon Tae Jun n'appréciait pas vraiment sa fille. Étant l'unique héritier d'une grande chaîne d'hôtel, il pensait réellement que les femmes devaient rester à leur place pendant que les hommes travaillaient dur. Et même si cela peut sembler stéréotypé, c'est ainsi qu'il marchait. Sa femme n'appréciait pas vraiment son côté «
aristocrate », mais elle ne pouvait rien y faire et l'acceptait, car après tout, elle l'avait choisi parmi cinq autres hommes proposer par ses parents lorsqu'elle n'avait que dix-huit ans. Peut-être qu'elle regretterait son choix plus, mais elle ne pouvait pas faire marche arrière.
→ En général, le premier mot des enfants est «
papa » ou «
maman ». Cela est un signe adorable prouvant l'amour des bambins envers leurs parents et pourtant malgré le fait que Jun Hee ne soit presque jamais avec son frère, le petit bonhomme trouva plus simple de prononcer le prénom de sa soeur en premier, chose que son père n'apprécia pas du tout étant donné que celui-ci tira une tête d'enterrement pendant une bonne semaine avant d'entendre son fils prononcer le mot «
papa ». En grandissant et le jour où Hae Ji entra à l'école maternelle pour la première fois alors qu'il n'avait jamais vraiment parlé avec des enfants de son âge, il découvrit que sa soeur ne l'aimait pas vraiment. Il n'avait que trois ans et était effrayé, alors il appela sa sœur, mais la fillette le regarda, souriant de toutes ses dents avant de partir en riant dans sa classe sous les yeux indignés de son père. Le jeune pdg fut contraint d'emmener son fils dans sa classe et lui souhaita bonne chance. Par ce biais, on peut croire que Hae Ji adorait son père étant enfant, mais c'était tout le contraire. Il comprenait que son paternel ne faisait pas un travail raisonnable et avait déjà vu les cicatrices sur le bras droit de son géniteur. Il avait beau être petit, il savait ce que cela voulait dire. Et il savait très bien ce que voulait dire les mots «
renvoyer pour désobéissance ».
«
Junie, papa est un pirate ? » Avait demandé le jeune garçon tandis que la blondinette s'amusait avec ses tresses en laissant s'incruster le sourire le plus niais du monde.
«
Je ne sais pas, mais il est méchant. » Lui avait répondu sa sœur aînée avant de partir dans sa chambre.
Ce jour-là, Hae Ji constata qu'il savait gonfler ses joues et il trouva ce geste amusant. Malgré les apparences, le jeune Kwon entretenait avec sa mère une relation assez fusionnelle. Lui et sa soeur étaient toujours en train de se chamailler pour aller dans les bras de la jeune coréenne et bien évidemment, c'était toujours Jun Hee qui le narguait à chaque fois que sa mère la choisissait, elle. A force, Hae Ji commença à détester sa soeur un peu plus qu'il ne l'aurait voulu au début de son existence. Vous vous dites sûrement, entre frères et soeurs, il est normal de se chamailler, mais avez-vous déjà vu un frère et une soeur se battre jusqu'à faire saigner l'autre ? Non, et bien Hae Ji et Jun Hee se battaient souvent ainsi et généralement, étant la plus âgée des deux, Jun Hee lui faisait le plus mal et le jeune garçon se mettait souvent à pleurer.
→ En grandissant, Hae Ji se trouvait être le parfait successeur pour son père pdg qui adorait son métier, si on peut appeler cela un «
métier ». L'enfant était charismatique, franc et manquait cruellement de tact. Il sortait tout et n'importe quoi à longueur de journée et avait la «
bonne » habitude de frapper ses ennemis là où ça ne se voyait pas, mais où cela faisait mal. En première année de primaire, il rencontra une fille âgée de deux ans de moins que lui et tomba sous son charme. Elle avait de longs cheveux bruns et des yeux verts émeraudes qui ne laissaient personne indifférent. Le plus amusant pour ce jeune garçon, c'était le caractère de la fillette. Elle était calme, intelligente et souriante. Un peu le type de fille dont tous les garçons rêvent, mais elle savait se montrer capricieuse et manipulatrice, ainsi, Hae Ji se laissait manipuler pour s'attirer les faveurs de la brunette. Depuis ce jour-là, ces deux-là ont toujours été ensemble. Faisant les quatre cents coups tous les deux, fuyant les salles de classe et interceptant les lettres pour ne pas se faire gronder ;
«
Hae Ji ... faut que tu fasses diversion le temps que j'attrape la lettre, sinon je vais être privée de sorties ! »
«
Pas de soucie, je m'en occupe. »
Ils avaient toujours une longueur d'avance sur les autres et étaient considérés comme le couple a éviter si on ne voulait pas d'ennuis. En effet, ils avaient tendance à se retrouver dans des situations assez bizarres.
→ En entrant au collège, Hae Ji commença à se construire un monde ; une bande d'amis respectables, contrairement à ce que son père voulait pour lui. Oui, Hae Ji n'était pas vraiment le fils dont son père rêvait depuis toujours. Il était libre et n'écoutait personne, pas même son père même si ce dernier ne se gênait pas pour lui mettre des gifles lorsqu'il lui désobéissait. En fait, Hae Ji se fichait de la douleur, car en dehors de chez lui, il était heureux et fier, oui, fier de lui et de ce qu'il pouvait faire sans son père et sa soeur ; ces deux êtres aux même sang qu'il détestait tant. La vengeance de notre jeune Kwon ? Dénoncer sa soeur dès qu'elle faisait un faux pas. Pour lui, elle était l'ennemi numéro «
uno » à abattre. Il n'avait jamais vu pire soeur qu'elle. Cette blondasse insupportable.
Jun Hee connaissait de vue la petite amie de son frère. Une fille acceptable, sans problème et avec des parents riches. Elle fit croire à la jeunette que son frère n'était avec qu'elle que pour son argent, mais la petite n'a rien trouvé d'autre que la gifler. Oui, c'était assez brutale, et Hae Ji s'amusait à relancer le sujet de nombreuses fois pour faire enrager sa grande soeur. Sa mère ne disait rien, elle n'avait pas vraiment la force de les réprimer comme elle l'avait si bien fait les années précédentes, elle était plus que fatiguée de leurs bêtises. Quant à Tae Jun, tout ce qu'il trouvait à faire c'était d'encourager son fils à rabaisser les femmes. Quel bon exemple !
Dès ses quatorze ans, Hae Ji commença la boxe pour s’entraîner à donner des coups forts et maîtrisés. Ce n'était pas une idée de lui, mais plutôt de son père. Cependant, l'adolescent n'avait pas pu dire non, il savait très bien que son père l'obligerait, même s'il le suppliait. Ainsi, chaque jour, il s'entraînait, malgré les crampes et les courbatures. Dans un sens, il ne voulait pas décevoir ses parents, dans l'autre, il voulait partir loin et très vite. C'était comme vivre enfermé dans une cage, mais ne dit-on pas que l'oiseau en cage, rêve des nuages sans même les avoir vus ?
En entrant au lycée, c'est là que tout a changé pour le jeune Kwon. Sa petite amie l'a quitté pour un autre, le trouvant beaucoup trop brusque et beaucoup trop hautain pour elle. Car oui, au fil du temps, Hae Ji a commencé à changer, devenant la même sorte d'homme que son père ; hautain, rancunier, froid, distant et humiliant. Comment a-t-il pu changer en si peu de temps ? Personne ne le sait, pas même Hae Ji. En fait, il ne s'en est pas réellement rendu compte. Il est juste devenu celui qu'il est à présent, c'est tout. C'est ainsi. Et quand les gens l'embêtaient, il se faisait un malin plaisir à le dire à son père pour que celui-ci s'occupe de ruiner leur vie. Un gamin vraiment manipulateur et que la plupart des gens craignaient, malgré le fait qu'il puisse se montrer gentil et doux avec certaines personnes.
Quelques années plus tard après avoir obtenu son diplôme de « third grade » au lycée, Hae Ji réussi à obtenir une licence en art. Il avait toujours voulu faire des études dans la mode et même si son père voulait qu'il reprenne l'entreprise familiale, Hae Ji réussit à le faire changer d'avis en lui disant tout un tas d'arguments. C'est ainsi que son père le pistonna pour qu'il devienne styliste à seulement vingt-deux ans. Et c'est pourquoi Hae Ji est assez mal vu dans le monde de la mode. Parce que ce gars n'a rien fait d'extraordinaire pour rentrer dans le milieu. Parce qu'il a simplement compté sur « papa » pour s'y faire une place. Pourtant, le jeune Kwon est bien décidé à montrer ce qu'il vaut, après tout, c'est un gosse avec un certain talent, même s'il ne l'a jamais réellement montré.