I want kill your fucking rabbit!

zayn & ilnam

tenue.
Le portable accroché à l'oreille dès le matin, je discutais calmement avec mon père qui me racontait sa vie. Le pauvre, à une heure si matinale, trouvait bon de m'expliquer ses soucis de frigidaire ou d'ampoule. Il ne disait jamais un "tu manques à la maison" ou "c'est vide sans toi", rien qui puisse me faire plaisir malgré mon caractère ronchon. Arpantant ma chambre de long en large, j'acquiésçais lentement de la tête en lâchant des "hum" affirmatif ou négatif en fonction de ses récits. à mes yeux, ça ressemblait plus à des monologues qu'autre chose. Au final, j'en avais tellement marre de l'entendre que je trouvais une excuse pour lui raccrocher au nez. De toute façon, il ne ferait rien de plus que retourner se coucher, avant d'avoir l'idée de se chercher encore un boulot. Ma foi, je vais sûrement finir comme lui, le jour où je ne pourrais plus dealer ma poudre magique. Haussant les épaules, je décidais d'aller prendre une douche et de m'habiller en vitesse. Si la journée s'annonçait longue et ennuyante, autant la passer en ville avec des potes. Fouillant dans ma chambre, je prenais de quoi avoir chaud à l'extérieur, bien que mes cheveux soient toujours trempés et dégoûlinant d'eau. Sortant de la pièce, j'allais rejoindre le salon avec une allure de limace pour prendre ma veste en cuir et mes chaussures. Celle-ci en mains, j'allais les enfiler quand je vis quelques chose de bizarre à l'intérieur. Qui avait pu mettre ça dedans...... Mes yeux s'élargissent quand je secouais ma basket dans le vide, voyant des perles noires tomber par terre. Comment traduire la colère qui m'enflammait d'un coup ? « IL NAAAAAAAAAAAAM!! » Hurlais-je bruyamment pour qu'il l'entende bien. Ce foutu lapin. SON foutu lapin que je déteste! Je n'avais qu'une envie, l'étriper! Plus qu'énervé, je lâchais brusquement mes chaussures sur le sol pour me diriger vers la chambre du fameux Il Nam. D'un coup de pied, j'ouvrais brutalement la porte, celle-ci tapant contre le mur derrière elle. Un bruit sourd résonna dans toute la salle, réveillant sûrement mon colocataire. Je me dirigeais vers la cage de sa bestiole... ouverte. La petite porte en fer était ouverte et l'animal semblait disparut. « Il Nam! Je vais buter ton lapin! » Le menaçais-je en venant sauter sur son lit au cas où le jeune homme pioncerait encore. Qu'il m'aide à retrouver son lapin pour que je puisse le changer en civet!