On a beau connaître les règles du jeu, on cherche toujours à les déjouer. Plus on connais les règles sur le bout des doigts, plus on s'applique à les esquiver, les parer, les annuler. Plus on les connaît, moins on y obéit. C'est normal, c'est dans la nature humaine de vouloir surpasser les autres à un point ou même les règles ne deviennent que porcelaine face au désir. Un petit souffle suffit à les balancer contre un mur de pierre, et alors elles ne deviennent que puzzle étalé au sol comme vulgaire déchet, un puzzle dont on ne se donne même plus la peine de rassembler les pièces. Ne faites pas ce regard outré, vulgaire masque sur votre vraie identité. On a beau se maquiller pour masquer nos vices, se travestir pour se changer en quelqu'un d'autre, et mettre un masque sur notre visage pale pour ne laisser paraître que ce que l'on veut, on reste définitivement un être de chair et de sang qui ne demande qu'au vice et au mal. Je ne veux pas vous effrayer en mettant en lumière la partie la plus sombre de votre âme, mais chacun est fait de telle sorte. On tous été bâti dans le même moule, nous ne sommes pas si différent au départ, nous sommes des êtres de désirs et de vanité. Ce qui nous différencie, c'est bien notre éducation. Je peux vous paraître sinistre et pessimiste sur la nature humaine maintenant. Mais c'est dans mon caractère de voir la vie sous un jour noir. On aura beau me l'a présenté d'une manière douce et chaleureuse, je ne pourrais m'empêcher de pourchasser le moindre défaut, le moindre vice, et de l'insinuer dans votre raisonnement comme un poison mortel. Je suis un implacable raisonneur, si je pense que votre argumentation présente le moindre défaut, je peux la détruire aussi facilement qu'un château de carte. Et malheureusement pour vous, j'aime détruire les raisonnements des autres quand je ne les trouve pas digne d'intérêt. Avec mon intelligence, mon père aurait voulu que je fasse du droit, de la politique, ou de l'économie pour suivre ses traces. Pas de chance pour lui, comme il est infiniment puissant et riche je n'ai aucun besoin de me trouver un métier qui me ferait gagner ma vie puisque j'ai gagné au loto dès ma naissance. Vous trouvez ça injuste, immorale, dégueulasse ? Moi je trouve cela normal, certains ont plus de chances que d'autre, dès lors pourquoi ne pas en profiter ? Je suis dans le cursus musique à l'université, je suis un profiteur qui ne vis que pour son propre plaisir. Et vous avez beau vous dire « Moi, si j'étais riche, je serais une personne gentille, fraternelle et généreuse », au fond de vous vous savez bien que vous ne respecteriez pas cette parole. Ou alors si vous la respectez vraiment c'est que vous avez vraiment quelque chose à vous reprocher. Je vais vous expliquer une chose, si vous étiez riche, la première idée qui vous viendrez à l'esprit c'est de vous faire plaisir. A vous et à votre entourage. Ensuite vous penseriez peut-être aux autres, et encore cela n'est point certifié. Alors je n'ai besoin d'aucune leçon de moral, je suis riche, et j'en profite, c'est tout. Aux premiers abords, l'on peut penser de moi que je suis un jeune homme modèle, sérieux et souriant. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Le vice sommeil en moi depuis que je suis en age de penser par moi même. En fait je ne suis pas un jeune homme modèle, je prend soin de mon apparence car j'aime voir les regards impressionnés des personnes sur moi. Je peux paraître sérieux car mon visage est impassible et je passe mon temps à réfléchir, je parle rarement pour ne rien dire. Sous mon sourire se cache sarcasme, ironie et moquerie. Si mon regard se pose sur vous et que j'ai le sourire aux lèvres, ne vous faites pas de film. Je me moque sûrement de vous ou de vos amis. La nature humaine est cruelle et sadique, pourquoi serais-je différent alors ? Manipulateur jusqu'au bout des ongles, je me montre fin et rusé quand cela peut servir mon intérêt personnel, donc un conseil, ne me croyez pas sur parole, ce serait pure folie. Mais je ne suis pas tout le temps odieux, enfin, il m'arrive de respecter certaines personnes, celle qui arrive à atteindre mon estime, autant vous dire que ceux-ci se comptent sur le doigt d'une main. L'amitié ? Je ne connais pas. Ou du moins, il n'y a qu'une seule personne qui a réussi à me démontrer le contraire, mais je ne le considère pas comme un ami. Plutôt comme un frère, une personne qui arrive à me comprendre, qui me tempère, et qui réussi quelque fois à me faire sourire, vraiment. Pour ce qui est de mes autres relations, on peux dire que en ce qui concerne la gente féminine je suis un vrai sal*p. A vrai dire, je considère les personnes de sexe féminin comme.. Inférieur. (Vous allez me tuer, au fur et à mesure que vous lisez le caractère de mon perso..) Je m'amuse, à vrai dire je suis sortit avec beaucoup de fille, mais je ne suis pas quelqu'un de stable, loin de là. Et si je suis « en couple », cela n'est que pour m'amuser. Je largue sans pitié et des manières les plus horribles qu'il soit. Et le pire, c'est que cela m'amuse. Donc je recommence. Pour moi, « l'amour » n'existe pas. Ce n'est qu'un jeu, et à ce jeu là, je ne suis jamais perdant.

Alors.. Vous voulez toujours me connaître ?


Amazing ? De prime abord on pourrait croire que ma vie est so amazing. Mais je ne suis pas sûr que cela soit le mot le plus juste pour la décrire. Crazy ? Cela conviendrait déjà mieux. Je suis né un 22 décembre à Daesan, neige et tout le tralala. Après, je ne peux pas trop vous dire, car même si j'étais présent, ma conscience ne me permet pas de me souvenir de cette partie de ma vie. Comme tout être humain, normal non ? A ce qu'il paraît, il neigeait et il faisait un froid de glace. On m'a souvent répété aussi que je suis né prématurément, à l'origine j'étais prévu pour la fin de janvier. Après je me fou de tout ça, mais on ne cesse de me rabâcher que j'étais plus gentil à cette époque que je ne le serais jamais plus dans ma vie. Bref. Mes parents sont riches. Enfin surtout mon père. A la tête d'une entreprise de renommée internationale, il a tellement d'argent qu'il pourrait même réussir à acheter son bonheur, sans avoir besoin de personne. Depuis peu il s'est lancé dans la politique en plus d'être la tête de son entreprise. Tenir les rennes de son entreprise ne lui suffit plus. Il lui faut aussi tenir les rennes du pays. Mais cela risque d'être plus compliqué, qu'une simple entreprise, même si elle est de renommée internationale et fait concurrence aux grosses boites américaines et chinoises. Pour ce qui est de ma mère ? C'est plutôt simple, je ne l'ai jamais connu. D'aussi loin que je me souvienne, elle n'a jamais été présente dans ma vie. Ce qui explique peut-être mon odieux caractère envers la gente féminine. Je n'ai été élevé que par un père, jamais là, et une gouvernante qui se pliait à chacune de mes volontés. Lorsque je demande à mon père ce qu'est devenu ma mère, il me répond qu'elle est partie avec un autre homme. Je sais pertinemment qu'il me ment, c'est bien plus compliqué que cela, et il sait que je ne suis pas dupe, mais comme je n'ajoute rien, il se suffit de mon silence. A vrai dire, je pense que c'est plus compliqué et dangereux, je pense qu'elle est morte. Comment ? Je n'en avait aucune idée avant que je mène mon enquête. Quand j'étais petit et que je demandais pourquoi je n'avais pas de mère comme les autres, mon père s'énervait et me disait de me taire. Parfois les coups pleuvaient. Je ne demande pas à ce que l'on me plaigne, parce que malgré la violence de mon père, je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche. Que rêver de mieux ? Mon bonheur ? Je serais capable de l'acheter s'il le fallait. Vous me pensez immoral ? J'ai été élevé dans cet esprit là. Mon père n'arrêtait pas de me répété que nous étions puissant, que nous avions tous les droits. Je pouvais faire ce que je voulais, quand je voulais, casser mes jouets et faire des caprices. Tant que mon apparence restait propre et net. Je pouvais faire tourner en bourrique ma gouvernante puisqu'on la payait pour qu'elle supporte mes caprices. Dès lors, n'avais-je pas tous les droits ? D'autre part, avec tous les caprices que j'ai pu faire, j'étais un enfant doué. Doué en énigme, en raisonnement, aussi bien qu'en musique. J'apprenais à jouer du violon et du piano depuis l'age de 5 ans. A dix ans, j'ai voulu ajouter des cordes à mon arc, tant bien que je suis maintenant capable de jouer de la guitare, de la flûte traversière, et de la batterie. Mes professeurs me disaient que je pourrais devenir un musicien professionnel très doué, si seulement je prenais cela au sérieux. Mais ce n'était pas vraiment mon but. J'aime jouer de la musique, surtout pour montrer aux autres que je suis doué, mais cela s'arrête là puisque je n'ai en aucun cas besoin que l'on me paye pour que j'en joue. C'est idiot, je n'ai pas besoin que l'on achète ma musique, ni même quoique ce soit de moi. Je suis libre, et surtout riche. J'ai choisi le cursus musique à l'université, seulement parce que je ne voulais pas me prendre la tête à faire autre chose. J'ai toujours été très solitaire, mon père me laissait seul pendant de longue période, alors je suis rapidement devenu indépendant. D'ailleurs, j'habite un appartement aisé dans Daesan. Bizarrement depuis que je suis partit mon père passe plus de temps chez lui. Peut-être ne me supporte-t-il plus. Peu importe. Dans ces moments d'humour douteux, mon père me traite d'idiot, et me répète souvent que lors de ma naissance je lui ai gâcher ses fêtes de fins d'années. Je trouve cela pitoyable, mais si cela peut l'amuser. Ma gouvernante elle aime plaisanté sur le jour de ma naissance, apparemment c'était le jour le plus froid de cet hiver là, et elle se plaisait à me dire que c'était à cause de ce temps frigorifique que mon cœur avait gelé et que je ne suis maintenant plus capable de sentiment autre que ceux relevant de la méchanceté. De mon humble avis, ce ne sont que des histoires de grand mère à dormir debout. Ma vie continue telle qu'elle l'était déjà. Faite de vices, de débauche et de scandale. J'ai brisé bon nombre de cœur sans réussir à réchauffer le mien. J'ai aussi réussi à détruire beaucoup de vie, d'une manière ou d'une autre, puisque cela est mon passe temps principal, et je continuerai à en détruire d'autre, sans que rien ni personne ne puisse faire quoique ce soit.
Pourtant on s'invente toujours une exception à la règle, et dans mon cas il en existe deux. Deux. Un bon nombre, une complémentarité parfaite, un double, un frère. Depuis ma naissance j'ai grandi au coté d'une seule et même personne. Une personne qui passait outre mes caprices, mes moqueries et mon caractère infecte. Une personne qui est resté près de moi pendant 21 ans maintenant. Chang Yeol. Nous nous sommes connu parce que mon père connaissait ses parents. Et depuis notre rencontre nous somme inséparable. Je crois qu'il est le seul pour lequel je risquerais ma vie sans hésitation. C'est le seul qui a le mérite de réchauffer mon coeur. Il est celui qui me calme lors de mes excès de colère, celui qui me tempère. Une seule autre personne peut aussi se vanter de toucher une corde sensible chez moi. C'est Iseult. Lors de notre enfance, Chang Yeol et moi étions tout deux amoureux de la petite Iseult, mais peu importe, nous ne nous battions pas pour une fille, nous la protégions tous les deux. A présent nous n'accordons pas le même oeil à Iseult, pour ma part du moins. Cependant je continue de la protéger. Ce sont les seuls à avoir réussi à capturer ma confiance, et ma faiblesse aussi par la même occasion..